Avocats : Le bon fonctionnement du barreau de Paris est à l’étude

Dans le prolongement de l’affaire Bessis, le conseil de l'ordre du barreau de Paris indique, dans un communiqué diffusé ce matin, avoir décidé lors de sa séance d’hier, sous l’impulsion des bâtonnier et vice-bâtonnier élus Marie-Aimée Peyron et Basile Ader, de mettre en place des groupes de travail chargés « de proposer les réformes qui devront être adoptées dans les meilleurs délais pour garantir le bon fonctionnement de l'ordre des avocats » et qui se réuniront à l’issue de chacune des prochaines séances du conseil de l’ordre.
Le conseil de l’ordre entend, poursuit le communiqué, donner aux bâtonnier et vice-bâtonnier élus « les moyens d’agir efficacement dès leur entrée en fonction en janvier prochain, pour répondre aux attentes de l'ensemble des avocats ».
Lors de sa séance du 19 septembre 2017, est-il rappelé, le conseil de l’ordre avait « d'ores et déjà » décidé, « dans le prolongement des travaux qu’il a entrepris en 2015 puis en mai 2016 et avril 2017 », de consacrer sa séance du 10 octobre 2017 à l’examen « de mesures permettant d’assurer davantage d’équité, d’efficacité et de transparence dans les missions et les rémunérations des avocats missionnés par l’ordre des avocats de Paris » et dans cette perspective, il a délégué à un groupe de travail « la charge de formuler des propositions concrètes pour cette séance exceptionnelle ».
Le premier barreau de France, qui regroupe plus de 28 000 des 61 000 avocats en exercice que compte la profession, précise poursuivre « simultanément » son action sur tous les « sujets de préoccupation des avocats, parmi lesquels figurent notamment l'adaptation de la profession aux défis du numérique, la réforme du RSI, la protection des libertés publiques à l'heure de la transposition de l'état d'urgence dans le droit commun, la pénalisation des migrants et le déménagement du tribunal de Paris » dans le quartier des Batignolles.