Barreau de Nice : Cassation de l’arrêt validant l’élection de Valentin Cesari

La Cour de cassation a cassé en toutes ses dispositions l’arrêt rendu par la cour d'appel d'Aix-en-Provence qui avait rejeté le recours de trois avocats niçois à l’encontre de l'élection au bâtonnat du tandem Cesari/Videau-Gilli par 459 voix contre 441 pour son challenger, Philippe Dutertre.
Philippe Samak, Patrick Luciani et Jean-Pierre Castillon, avocats au barreau de Nice, avaient en effet formé un recours en annulation des opérations électorales qui se sont déroulées le 6 avril 201 et ont abouti à l’élection, au second tour de scrutin, de Valentin Cesari et de Martine Videau-Gilli, respectivement bâtonnier et vice-bâtonnier, par 459 voix contre 441 sur un total de 900 suffrages exprimés, pour un nombre de votants de 912, 12 bulletins ayant été déclarés blancs ou nuls.
Pour rejeter le recours, après avoir constaté que le bâtonnier en exercice, Jacques Randon, avait « détruit le matériel et les documents électoraux à l’appui du procès-verbal des opérations de vote avant l’expiration du délai de recours ouvert au procureur général », les juges aixois
C’est donc au visa de l’article 15 de la loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques et des articles 5, 6 et 12 du décret n° 91-1197 du 27 novembre 1991 organisation la profession d’avocat que la première chambre civile de la Cour de cassation
L’affaire est renvoyée devant la cour d’appel de Lyon pour être rejugée.