Vous avez tous reçu aujourd’hui le message d’Avi Bitton, un confrère soutien officiel d'un des mes compétiteurs (dont j'attendais à tout le moins qu'il se démarque de cette initiative pénible). Je ne répondrai pas à ce message plein d’aigreur et d’accusations iniques, indigne de nos principes essentiels. Je ne réponds pas aux avocats qui jouent aux procureurs, mais je souhaite exprimer mon inquiétude de voir notre campagne dégénérer en attaques personnelles.

Je le dis en toute confraternité à mes compétiteurs : le silence face à la calomnie est incompatible avec l’exercice de la fonction de bâtonnier à laquelle, tout comme moi, ils aspirent. Je n’ai cessé de le répéter pendant tout cette campagne, le bâtonnier est l’avocat des avocats. Nous sommes donc au moment de vérité de cette campagne.

Ceci étant dit, il nous reste le fond: pourquoi suis-je la cible de telles attaques personnelles ?

Ma candidature progresse, convainc et dérange. J’ai mis en exergue le scandale de la MODA, l’inutilité du poste de vice-bâtonnier, la nécessité d’une réforme des finances de l’Ordre. Pire encore, je n’ai rien promis aux uns ou aux autres: ni prébendes, ni postes et surtout je suis le seul à proposer un vrai projet de réforme pour notre Ordre. Contrairement à d’autres, je n’attends rien à titre personnel de cette campagne.

Ces mises en cause personnelles viennent de ceux qui veulent que rien ne change. Je prends leurs attaques ignobles comme autant de signes encourageants. Je suis fier d’être leur cible. Leurs inquiétudes ne m’importent guère, je me concentre sur celles de mes confrères.

Décidément, cette élection n’est pas comme les autres. Il vous appartient de rompre avec ces pratiques délétères et indignes de notre serment.

Lire aussi :
► Élections ordinales 2016 : Lettre de Avi Bitton à Carbon de Seze, 27 nov. 2016.