Formation continue : Campus 2016 des avocats

Depuis lundi et jusqu’à jeudi, 7 juillet 2016, les avocats parisiens se sont donnés rendez-vous pour cette 10e édition de leur Campus, à l’instar de la toute première, en 2007, au Jardin d’acclimatation de Paris.
Pendant trois jours et demi, les plus médiatiques et aguerris d’entre eux — auxquels se sont joints quelques professeurs et magistrats — dispenseront à leurs confères plus jeunes, un peu moins talentueux ou en manque partiel ou total de connaissances leur savoir et savoir-faire au cours de 112 conférences, ateliers ou colloques qui leur permettront de valider, en une fois, leurs 20 heures de formation continue obligatoire.
De la « Réforme du droit pénal et de la procédure pénale » à « Quelle publicité pour l’avocat ? », en passant par « Maîtriser les coûts de la rentabilité de son cabinet pour mieux facturer » et « La protection des entreprises contre la cybercriminalité » ou « L’inconscient des juristes français (avocats, magistrats et autres) », il y en a pour tous les goûts et tous les besoins, dans ce jardin extraordinaire, entre deux tours de manège ou d’escalade.
L’événement, auquel LexTimes.fr ne participe pas mais qui a reçu hier un « pass » non sollicité, est « soutenu » par 21 partenaires qui ont, chacun, leur petit stand. LexTimes.fr s’est plus particulièrement attardé au stand de la maison Ponsard & Dumas qui habille avocats, magistrats et autres professionnels du droit depuis 1881.
La féminisation de la profession est du pain béni pour le costumier qui nous dit se réjouir d’une « augmentation sensible de son chiffre d’affaires au cours de la dernière décennie du fait que les femmes remplacent leur robe d’audience tous les cinq ans environ » alors que les hommes « c’est en moyenne tous les 15 ans et certains la gardent même toute une vie voire se la transmettent de génération en génération en la faisant repriser tous les 10 ou 15 ans ».
Les avocates aiment également, paraît-il, avoir un rabat avec un petit motif qui coûte un peu plus cher et certaines vont même jusqu'à s'offrir le luxe d'une doublure en couleur : fushia, bleu pétrole ou autre pamplemousse.