Législatives 2017 : Macron recrute des candidats pour sa majorité de projet

Emmanuel Macron recrute pour les législatives 2017.

Au pinacle ou non à compter du mois de mai prochain, Emmanuel Macron compte bien investir massivement le Palais Bourbon dès le mois suivant et lance un appel sur son site à participer « à une majorité de projet » pour représenter le mouvement qu’il a créé il y a moins d’un an, En Marche !, lors des élections législatives qui suivront l’élection présidentielle.

Après avoir adhéré au mouvement sans qu’il vous en coûte un centime ou ce que vous voulez, pour candidater, il vous suffira de remplir un formulaire en ligne et y joindre un curriculum vitae, une lettre de motivation, la photocopie d’une pièce d’identité et une photo. L’acceptation ou le rejet de votre candidature devrait vous être notifié sous huit semaines.

En Marche ! revendique actuellement près de 160 000 adhérents qui partagent « les mêmes valeurs et la même volonté de renouveler la pratique politique » et s’activent autour de plus de 3 400 comités locaux dans toute la France en organisant « régulièrement des événements ».

Énarque, inspecteur des finances, banquier d’affaires, secrétaire général adjoint de l’Élysée (2012-2014) et ministre de l’économie (2014-2016), Emmanuel Macron, 38 ans, précise avoir été élevé par ses deux parents, tous deux médecins, aux côtés de ses frère et sœur et avoir été très proche, jusqu’à sa récente disparation, de sa grand-mère qui a nourri « sa réflexion et son engagement politiques ». C’est au lycée qu’il a rencontré Brigitte, de 24 ans son aînée, qu’il a épousé en 2007, et se dit intellectuellement proche de Paul Ricœur. Ses quatre valeurs « chevillées au corps » sont : travail, liberté, fidélité et ouverture et c’est pour elles qu’il s’engage en politique.

Dans un livre paru aujourd’hui (Dans l’enfer de Bercy : Enquête sur les secrets du ministère des Finances, Marion L’Hour et Frédéric Says, JC Lattès, janv. 2017, 280 p., 20,50 €), deux journalistes de Radio France croient savoir que l’ex-ministre de l’économie aurait dépensé en huit mois 80 % du budget « frais de représentation » d’un montant de 150 000 euros alloué à son ministère pour « financer des déjeuners et des dîners destinés à lancer sa campagne présidentielle ». Une somme qu'il ne va sans doute pas manquer de rembourser pour ne pas ternir son image si l'information n'est pas démentie et les deux journalistes mis au pilori.