Licra : Mario-Pierre Stasi succède à Alain Jakubowicz

Mario-Pierre Stasi. Photo Guillaume Krebs.
Mario-Pierre Stasi. Photo Guillaume Krebs.

Vice-président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), Mario-Pierre Stasi succède à Alain Jakubowicz qui avait décidé lors de sa réélection au mois de mars dernier de ne pas aller au terme de son mandat.

Il est le sixième président de l'association, après Bernard Lecache (1927-1968), Jean Pierre-Bloch (1968-1992), Pierre Aidenbaum (1992-1999), Patrick Gaubert (1999-2010) et Alain Jakubowicz (2010-2017).

Avocat au barreau de Paris depuis décembre 1991, Mario-Pierre Stasi, 49 ans, est titulaire d’un DEA de droit communautaire (université de Paris II – Panthéon- Assas) et a débuté sa carrière en tant que collaborateur d’Olivier Metzner, puis associé sein du cabinet du cabinet Stasi et Associés, fondé par son père, avant de créer en mars 2012 son propre cabinet avec Sophie Obadia, Obadia & Stasi. Il plaide depuis plus de 20 ans devant les tribunaux correctionnels et les Cours d’Assises.

Parallèlement à ses activités professionnelles, Mario-Pierre Stasi est un militant, marqué par l’engagement antiraciste et républicain de son oncle, l’ancien ministre et parlementaire Bernard Stasi. Engagé dans la vie politique auprès de François Bayrou lors des élections européennes de 1999 et des élections législatives de 2007 et de Philippe Séguin lors des élections municipales de 2001, il s’investit ensuite à la Licra au sein de laquelle il a été nommé président de la Commission juridique en juin 2012 et premier vice-président de l’association depuis 2016.

« Devant la poussée des communautarismes, des extrémismes politiques et religieux, face au développement d’un véritable racisme identitaire et d’un antisémitisme aux multiples visages, Mario-Pierre Stasi dit qu’il aura à cœur de défendre la vocation universaliste et républicaine du combat antiraciste » et souhaite renforcer « l’ancrage territorial de la Licra, développer ses actions d’éducation, amplifier ses partenariats avec les acteurs publics mais aussi privés et intensifier la lutte contre la haine sur les réseaux sociaux ».

Dès sa prise de fonctions et à l’issue du premier bureau exécutif de sa mandature, il a adressé aux militants de l’association un courrier où il leur explique qu’il « aborde la période qui s’ouvre avec optimisme et avec lucidité ».