Magistrats : Ludovic Friat à la tête de l’USM

Lors de son congrès annuel qui s’est tenu à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) le 19 novembre 2022, les adhérents de l’Union syndicale des magistrats (Usm) ont désigné Ludovic Friat pour succéder à Céline Parisot à la présidence du syndicat.
Le nouveau bureau est constitué, outre le président, de Cécile Mamelin, vice-présidente, Alexandra Vaillant, secrétaire générale, Aurélien Martini, secrétaire général adjoint, Thierry Griffet, trésorier national, Catherine Vandier, trésorière nationale adjointe, ainsi que Natacha Aubeneau, Stéphanie Caprin et Fabienne Averty.
Titulaire d’une maîtrise "Carrières judiciaires" (Aix-en-Provence, 1988) et ayant réussi la même année les concours d’accès à l’une et l’autre profession, Ludovic Friat a hésité entre l’avocature et la magistrature et s’est ainsi parallèlement inscrit, pendant les années 1989 et 1990, au Centre régional de formation professionnelle des avocats (Crfpa) d’Aix-en-Provence et à l’École nationale de la magistrature (Enm) de Bordeaux et a finalement opté pour le soleil et la sécurité de l’emploi et des revenus.
De 1992 à 2015, il a ainsi été basé à Nouméa, en Nouvelle Calédonie, où la température moyenne annuelle est de 23,1° C, en tant que juge d’instruction, juge d’instance et puis président d’une chambre correctionnelle. De retour en métropole, il a été mis dans un petit placard à l’administration pénitentiaire pendant deux années (2016-2018) avant d’être nommé à la présidence d’une chambre de comparution immédiate du tribunal judiciaire de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Élu secrétaire général de l’Usm au mois d’octobre 2020, il est en décharge syndicale depuis cette date et pourra donc se consacrer pleinement à ses nouvelles fonctions.
Le nouveau président compte maintenir, selon le communiqué, « le cap tracé par Céline Parisot et ses prédécesseurs », c’est-à-dire, est-il précisé, « la défense permanente des intérêts de la profession et de l’indépendance de l’autorité judiciaire pour une justice de qualité ». En tant que secrétaire général, Ludovic Friat est intervenu comme « soutien de collègues poursuivis disciplinairement devant le CSM, dont en septembre 2022, dans le dossier du PNF lequel s'est conclu », se réjouit le syndicat, par une absence de faute et de sanction à l'encontre du collègue poursuivi.