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Politique : La droite met François Fillon sur orbite

Par Alfredo Allegra | LEXTIMES.FR |
François Fillon, vainqueur de la primaire, 27 nov. 2016. Capture d'écran. François Fillon, vainqueur de la primaire, 27 nov. 2016. Capture d'écran.

Le libéral-conservateur François Fillon a remporté hier très haut la main la primaire ouverte de la droite et du centre avec deux tiers des 4,5 millions de voix de militants et sympathisants qui ont fait le déplacement pour choisir celui qui sera vraisemblablement le prochain président de la République.

Succès incontestable quasi « à la russe » et incontesté par quasi toute sa « famille » pour celui que personne n’attendait à un tel niveau jusqu’à la veille du premier tour, c’est-à-dire il y a moins de dix jours.

Succès d’autant plus méritoire qu’il convient de saluer car une « massive » mobilisation de la gauche, des frontistes, des juifs, des arabes, des gays et autres minorités visibles et invisibles était annoncée par communiqués de presse et sur les réseaux sociaux ainsi qu’une participation en nette baisse due notamment à une « probable » déperdition d’un tiers voire d’une moitié des 886 137 voix sarkozystes du premier tour qui préféreraient bouder plutôt que se soumettre.

Rien de tout cela, la participation est en hausse de quelques points et selon les résultats provisoires concernant 10 029 bureaux sur 10 229 et portant sur 4 310 356 votants, M. Fillon rafle la mise avec 66,5 % et portera les couleurs des modérés et des ultras. Un exercice qui nécessitera tout le doigté de l’ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy, consistant à en faire assez sans en faire trop pour rassembler sa famille et au-delà.

À gauche, à l’inverse, la primaire socialiste est prise en étau entre des idées « castristes » de Jean-Luc Mélenchon et les idées « progressistes » d’Emmanuel Macron, outre l’écologiste Yannick Jadot et la radicale Sylvia Pinel, et la guéguerre pour savoir qui de François Hollande ou de Manuel Valls représentera le bilan du quinquennat semble bien dérisoire.

 

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