C’est un véritable retour 250 ou 300 ans en arrière. Tout y est, dans les moindres détails, pour les nostalgiques ou les amoureux de la Grande époque : le décor somptueux qu’il s’agisse du mobilier, des tentures ou de la verrerie, les apparats et les costumes du personnel, la mise en scène magistrale avec son tonitruant « À boire pour le Roi et la Reine » théâtral dès l’apéritif commandé et, bien sûr, les mets d’antan, un vrai festin dans un menu unique dénommé « les Cent Marches », en clin d’œil aux cent marches qui relient le château au jardin.

Et au menu ce soir-là pour LexTimes, Œuf au caviar, Croustade de légumes de saison, fanes pilées et Homard bleu rafraîchi, carottes et mascara de cacao en « Entrées »,  suivies du « Relevé » (le Poisson), une Sole farcie avec une laitue braisée, et du « Rôst » (la Viande) avec ses « Entremets » (les Accompagnements), Un canard colvert aux épices avec Raisins et noisettes fraîches au jus, Pommes Anna et Rôtie au foie gras, et pour terminer les « Desserts », Granité figue, sorbet feuilles de figuier, Gourmandise du Roi et Chocolat de [leur] Manufacture à Paris.

Le soir, pour deux, apéritif, eau et café compris, compter 980 euros avec l’accord mets et vins « classique » (4 verres pas très généreux, 10 cl à tout casser sans doute) et 1 660 euros avec l’accord dit « d’exception ». À midi, plus raisonnablement, en célibataire, vous pourrez déjeuner pour seulement 90 euros. Pour vos noces d’or ou de diamant ou plutôt si vous gagnez au loto, vous pourrez vous offrir une chambre à partir de 3 000 euros la nuit ou carrément l’appartement Necker à 15 000 euros.