Rio de Janeiro : Le carnaval se porte bien malgré Zika

Carnaval de Rio, Sambadrome, 7 févr. 2016. Photos Jon Helland pour LexTimes.fr

Les cariocas n’en ont cure, les carnavaleux venus des quatre coins du monde fêter le roi Carnaval non plus, l’annonce par des chercheurs brésiliens de la détection, dans la salive et l'urine, de la présence active du virus Zika, transmis par des moustiques, laisse complètement indifférent.

Rio de Janeiro est à la fête et comme les années précédentes, sans rien changer à ses habitudes, le « Gros roi Momo » a donné vendredi le coup d'envoi de cinq jours de festivités après avoir reçu les clés de la ville des mains du maire, Eduardo Paes.

Dans les ateliers de la ville de la samba, artisans et couturières s’activent depuis plusieurs mois pour peaufiner les chars et costumes multicolores des grandes écoles de samba dont six ont défilé hier dimanche (Estácio, União da Ilha, Beija-Flor, Grande Rio, Mocidade, Unidos da Tijuca) et six autres aujourd’hui lundi (Vila Isabel, Salgueiro, São Clemente, Portela, Imperatriz et Mangueira) sur le gigantesque Sambodrome — qui peut accueillir plus de 70 000 spectateurs — dans l'espoir de décrocher le titre suprême très convoité de « championne du carnaval » de l’année qui sera décerné mercredi.




Hotel Santa Teresa et Restaurante le Térèze, Rio de Janeiro, Brésil.

Parmi les meilleurs hôtels de la ville, Santa TeresaHotel Santa Teresa et Restaurante le Térèze, 660 rua Almirante Alexandrino, 20241 260 Rio de Janeiro, Brésil., un hôtel cinq étoiles qui bénéfice de l'estampille « Relais & Châteaux » et qui abrite aussi un restaurant, le TérèzeHotel Santa Teresa et Restaurante le Térèze, 660 rua Almirante Alexandrino, 20241 260 Rio de Janeiro, Brésil., considéré comme l'un des « meilleurs restaurants de cuisine française de la ville » (Brésil, guide vert Michelin, 2015, p. 152) avec aux fourneaux un chef français, Damien Montecer. C'est là que LexTimes.fr a élu domicile pour la semaine. On a troqué la chambre 13 pour la 42 pour avoir un peu d'eau chaude lors de la douche matinale. Quant au restaurant, si certaines entrées et le poisson valent effectivement le détour, le bœuf, en revanche, une pure catastrophe indigné d'un McDo, est à éviter absolument.

Filet de bœuf grillé, annonçait la carte et le filet bleu/cru arrive très bien cuit, Retour aux cuisines et, dix à quinze minutes, un second filet arrive, lui aussi, très bien cuit. On demande le chef, le maître d'hôtel arrive, s'excuse et une ultime tentative délivrera un filet à point qui ne sera ni consommé ni facturé.