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Sondage : Une entreprise parisienne sur 10 n’ayant aucun salarié a un service juridique

Par Jon Helland | LEXTIMES.FR |

Huit pour cent des très petites entreprises (TPE) parisiennes n’ayant aucun salarié — oui, oui, vous avez bien lu, n’ayant aucun salarié — disposent néanmoins d’un « service juridique qui gère les aspects juridiques », selon un sondage1  Ifop/Image & Stratégie pour le barreau de Paris consacré aux« besoins juridiques des TPE-PME parisiennes et leurs relations avec les avocats ».

  • 1Sondage Ifop/Image & Stratégie pour l’Ordre des avocats de Paris, réalisé par téléphone du 19 au 30 septembre 2014, auprès d’un échantillon de 401 dirigeants d’entreprise représentatif des entreprises parisiennes de moins de 250 salariés, par la méthode des quotas (secteur d’activité, taille salariale) et après stratification par arrondissement.

L’enquête menée auprès de 401 dirigeants d’entreprise seulement entendait démontrer que l’avocat est « le conseil préféré des TPE-PME devant toutes les autres professions du droit et du chiffre ». Lorsque les chefs d’entreprise font appel à un conseil extérieur, ils préfèrent « l’avocat à toutes les autres professions du droit et du chiffre dans 72 % des cas de rédaction ou de négociation de contrat, dans 69 % des cas de transmission d’entreprises et dans 52 % des cas d’acquisition d’entreprises », selon cette étude. 84 % des chefs d’entreprises ont même une bonne image des avocats et 87 % leur font confiance.

Sollicité par LexTimes.fr concernant ces entreprises sans salarié qui ont un service juridique, le directeur d'études à l'Ifop, François Kraus, nous explique que « le fait qu’une proportion non négligeable (8 %) de dirigeants d’entreprises individuelles déclare que c'est "un juriste ou le service juridique de l’entreprise" qui gère les aspects juridiques de leur société tient à nos yeux à une mauvaise compréhension de la question. Ce chiffre tient sans doute au fait qu’une partie d’entre eux n’a pas compris que quand on leur parlait du "juriste de l’entreprise", on faisait référence à un salarié au sein de l’entreprise ayant ce statut et non par exemple un indépendant s’occupant de ces questions pour le compte de l’entreprise. Par ailleurs, il est possible qu’une partie d’entre eux fasse référence à une personne qui les aide dans leur travail sans être rémunérée (exemple : une conjointe qui aide son mari), ce qui est assez fréquent chez les artisans et les commerçants. Or, s’ils considèrent que cette personne les aide sur ce plan, elle n’est pas intégrée dans l’effectif salarié. Enfin, il peut s’avérer que la personne interrogée ait elle-même la qualité de juriste — du fait d’un diplôme en droit — et qu’elle gère elle-même en plus de ses autres responsabilités, les aspects juridiques de l’entreprise ».

 

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