À l’occasion d’une cérémonie spéciale, les parlementaires se sont levés pour dire NON à la haine et à la peur et se sont engagés à donner suite à cette initiative au sein de leurs parlements nationaux.

« Nous devons prévenir la méfiance mutuelle et l’hostilité que la peur du terrorisme engendre car c’est un mal en soi. Tel est le but principal de l’initiative de l’Assemblée #NoHateNoFear », a expliqué le président de l’APCE Pedro Agramunt pour qui « le terrorisme fait désormais partie de notre vie. Les effroyables attentats perpétrés à Istanbul, Bruxelles, Tunis, Paris et récemment à Orlando ont ôté la vie à nombre de nos concitoyens. Ces tueries motivées par la haine ont laissé de profondes cicatrices qui prendront des années à s’estomper ».

« Le terrorisme est une violence calculée pour créer un climat de peur, d’angoisse, de panique, de désespoir, de colère et de haine, a-t-il poursuivi avant d'appeler tout particulièrement les femmes et les hommes politiques à assumer leurs responsabilités et à s’élever publiquement contre la peur et la haine, et à promouvoir les libertés fondamentales ainsi que les valeurs de tolérance, de non-discrimination et de respect de la dignité humaine. Par leur action concrète au sein de leurs parlements et de leurs circonscriptions, les parlementaires peuvent contribuer à immuniser la société contre la peur et la haine ».

Avec l’initiative #NoHateNoFear, l’APCE souhaite mobiliser un maximum d’acteurs de tous bords et tous horizons pour dire NON à la peur et à la haine.

À l’occasion de la cérémonie de lancement, M. Agramunt a également salué le message posté par le journaliste français Antoine Leiris sur sa page Facebook après avoir perdu sa femme dans l’attentat du Bataclan. « Il est au cœur même de notre initiative », a-t-il conclu.