Expositions : Jean Echenoz, roman, rotor, stator

Après Claude Simon en 2013 et Marguerite Duras en 2014, la Bibliothèque publique d’information (BPI) du Centre Pompidou consacre, en collaboration avec la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet dépositaire de ses manuscrits et archives, une exposition à Jean Echenoz, dont le sous-titre est « roman, rotor, stator ». Le terme rotor désigne la partie en rotation d'une machine, mécanique ou électrique, qui interagit avec la partie fixe appelée le stator.
Écrivain contemporain majeur, Jean Echenoz, 70 ans, a exploré, en près de 40 ans et 17 ouvrages chez le même éditeur (les Éditions de Minuit) à qui il a même consacré un peu de son temps et de son talent (Jérôme Lindon, 2001), tous les différents genres littéraires qu’il a parfois complètement revisités, du roman d’aventure au roman d’espionnage en passant par le roman biographique. Lauréat des prix Fénéon (Le Méridien de Greenwich, 1979), Médicis (Cherokee, 1983) et Goncourt (Je m’en vais, 1999) notamment, Jean Echenoz est un remède contre l’ennui malgré une complicité manipulatoire qu’il sait fort bien organiser avec le lecteur.
L’exposition
Parmi les évènements associés, une Rencontre entre l’auteur et son traducteur italien Giorgio Pinotti (18 déc. 2017, 19h, petite salle), des Lectures de Lac, Courir et Envoyée spéciale, par les élèves du Conservatoire national supérieur d’art dramatique, sous la direction de Robin Renucci (11, 18 et 25 janv. 2018, 18h, BPI), un Après-midi d’étude autour de l’écriture de Jean Echenoz avec six universitaires (Gérard Berthomieu, Bruno Blanckeman, Agnès Castiglione, Stéphane Chaudier, Florence Leca-Mercier et Christelle Reggiani (26 janv. 2018, 14h, petite salle).