À mille lieues du rock, hip-hop, rap et autres bruits de casseroles acoustiques ou électroniques, Sylvain Gary, avec ses quarante balais et son air juvénile, est un survivant ou un revenant de l’époque d’antan davantage appréciée par nos oreilles fragiles avec ses petites chansons poétiques et humoristiques qui nous font complètement oublier pendant soixante-dix minutes tous nos soucis quotidiens et l’actualité brûlante de ces derniers jours serinée en boucle. Des mots pour tous les maux ou presque.

Clins d’œil malicieux et sourires en coin pour nous conter le tableau de Mona Lisa, l’évasion d’un Morceau de gruyère d’un frigo, les nuits d’un Voleur de nains de jardin, sans oublier que nous ne serions peut-être pas là ou que le monde aurait pu être complètement différent s’il n’y avait eu qu’Adam et Adam. Et oui, il a osé !

Accompagné de François Martin, au piano mais aussi à la plume depuis de nombreuses années, et, pour la première fois, de la jeune et mignonne contrebassiste italienne Antonella Mazza, Sylvain Gary nous divertit et nous surprend avec trois fois rien.