Créé en 1994 par Bruno Buijtenhuijs, clarinettiste et chanteur, dont il en est toujours l'épicentre, ce quatuor vocal français « Barber Shop Quartet » en est à son troisième opus du genre et dit préparer le quatrième. « Chaque spectacle nécessite 4 à 5 ans de travail », explique-t-il, « le spectacle est vif et rythmé et pour arriver à ce résultat, nous travaillons dans la lenteur ».

La Barbershop Music, un chant d'origine afro-américain en harmonie à quatre voix et a cappella, nous vient des États-Unis où, au début du siècle dernier et même encore de nos jours, les clients poussent gaiement la chansonnette en attendant leur tour pour se faire coiffer ou raser.

Cette adaptation théâtrale française, sans coiffeur ni barbier, mêle délires vocaux (chansons françaises, publicités, parodies,...) à des mimes et bruitages désopilants qui nous donne l'occasion de revivre, entre cent autres, un savoureux « Casse-toi, pauv' con » et un inoubliable match de rugby Montauban-Perpignan qui vaut, à lui seul, son pesant de cacahuètes.