Révolté contre tout et contre tous et plus particulièrement contre tous ces dictateurs de la bien-pensance de gauche, de droite et des extrêmes et sans oublier ceux du centre élargi des deux côtés qui nous gouvernent depuis 2017, Christophe Alévêque, 58 ans, s’exprime sans détours et dit clairement et ouvertement qu’il préfère(rait) jouir pleinement de la vie lato sensu aujourd’hui, maintenant, tout de suite, quitte à mourir (plus) jeune s’il le faut plutôt que de se priver de tout ou presque pour parvenir tant bien que mal à mourir (plus) vieux sans avoir profité de rien et être passé à côté de tout.

Papa depuis 2 ans à l’occasion de ce nouveau spectacle « Vieux Con » écrit par lui-même pour lui-même avec la complicité de son ami de toujours, Philippe Sohier, pour la mise en scène, l’humoriste raconte à son mioche ce monde d’aujourd’hui aseptisé sans goût ni couleurs ni odeurs que d’aucuns voudraient qu’il soit encore davantage sans alcool, sans sucre, sans sel, sans gluten, sans tabac, sans viande, sans morts, sans idées, sans accidents,… Bref, un plaidoyer contre un monde sans rien, un monde de bisounours qu’il exècre depuis toujours et dont il ne veut pas pour son bambin.

On rit autant qu’on sourit aux pitreries de ce vieux con qui a parfaitement pris conscience de son état et on s’en réjouit.