Théâtre : En attendant Bojangles, d'Olivier Bourdeaut

En attendant Bojangles, au théâtre la Pépinière. Photo Évelyne Desaux.
En attendant Bojangles, au théâtre la Pépinière. Photo Évelyne Desaux.

« En attendant Bojangles » (2017), d'après le roman éponyme d'Olivier Bourdeaut (janv. 2016, Éd. Finitude, Bordeaux, 160 p., 15,50 €). Mise en scène par Victoire Berger-Perrin. Avec Anne Charrier (Georgette Bojangles), Didier Brice (Georges Bojangles) et Victor Boulenger (le fils). Au théâtre la PépinièreThéâtre la Pépinière, 7 rue Louis le Grand, Paris 2e. M° Opéra. Du mardi au samedi à 19H. 20 € à 34 €. Rés.: 01 42 61 44 16. . Jusqu'au 5 mai 2018. 80'.

Magistrale adaptation et mise en scène du premier roman goncourisé d’Olivier Bourdeaut, les trois personnages d’En attendant Bojangles ont pris corps et vie au festival off d’Avignon 2017, moins de deux ans après leur irruption dans les bibliothèques, et il s’agit de la première représentation parisienne.

Georges et Georgette Bojangles se marient et elle lui demande d’aimer toutes les femmes qui sont en elle, ce qu’il fait sans hésiter sur fond de musique de Mr. Bojangles de Nina Simone. Ils ont un fils, un très beau petit garçon avec un sourire et un visage d’ange, et pendant de longues années, leur quotidien ne sera fait que de plaisir, de volupté, de tendresse,… et c’est elle, feu follet imprévisible et extravagant, qui donne le ton et mène la danse jusqu’au jour où elle ira trop loin et perdra pied dans ce tourbillon de folie qu’elle ne maîtrise plus.

« J’ai eu la chance, nous dit Victoire Berger-Perrin qui en signe la mise en scène, de découvrir ce livre dès sa sortie [en janvier 2016, ndlr], de ressentir instantanément le désir immense d’en faire une pièce de théâtre […] la chance aussi d’obtenir la confiance d’Olivier Bourdeaut et de son éditrice pour adapter ce texte sur les planches et lui donner vie ».

Une très jolie histoire d’amour exemplaire entre deux êtres dissemblables qui s’étaient promis de s’aimer et de rester unis et qui tiendront parole quoi qu’il leur en coûte.