Théâtre : La Perruche, avec Barbara Schulz et Arié Elmaleh

« La perruche », de et mise en scène par Audrey Schebat. Avec Barbara Schulz et Arié Elmaleh. Au théâtre de Paris
Un couple attend des amis pour le dîner qui se font attendre à n’en plus finir et qui, en définitive, ne viendront pas. Un coup de téléphone du mari, David, finit par les informer qu’ils ont été victimes dans l’après-midi d’un cambriolage ou, plutôt, Catherine et toutes ses affaires (vêtements, bijoux,…) ont disparu sans qu’il y ait eu effraction par la porte ou la fenêtre.
Les deux hommes sont brillants et associés dans un cabinet d’avocats renommé et les deux femmes à l’intelligence moyenne dépensent l’argent que gagne leur ténor de mari respectif. Et à réfléchir et à échafauder toute la soirée ce qui a bien pu arriver à Catherine et à son couple, le couple Elmaleh-Schulz va alors en venir à se remettre en cause lui-même et enchaîner les hypothèses et quiproquos aussi absurdes qu’invraisemblables sur leurs amis et sur eux-mêmes.
Mais que vient faire la perruche, me direz-vous ? Et bien, figurez-vous que Catherine, qui s’ennuie de faire les magasins et de dépenser l’argent que gagne son mari, a ouvert une oisellerie pour occuper son temps libre et vend, entre autres, des perruches.
Oui, et alors ? Et bien, Barbara explique à Arié — dont je ne me rappelle pas les prénoms de scène ni même s’ils ont des prénoms de scène — que l’oisellerie marche assez bien et que Catherine va vers son indépendance financière et vend, au moins, une dizaine de perruches par semaine.
Combien coûte une perruche, lui demande Arié. Entre 30 et 50 euros, répond Barbara. Et bien, lui dit Arié, David gagne 10 perruches par heure et il ne lui reste pas grand-chose. Une comédie fort agréable mais où l’on rit parfois jaune.