Théâtre : La promesse de l'aube

La promesse de l'aube, au théâtre de l'Atelier. Photo Pascal Victor.
La promesse de l'aube, au théâtre de l'Atelier. Photo Pascal Victor.

« La promesse de l'aube », lecture par Stéphane Freiss du roman autobiographique éponyme (Gallimard, Paris, 1960, 379 p.) de Romain Gary (1914-1980). Au théâtre de l'AtelierThéâtre de l'Atelier, Place Charles Dullin, Paris-18e. M° Abbesses ou Anvers. Du mardi au samedi à 19h et le dimanche à 17h. De 19 à 33 €. Rés.: 01 46 06 49 24.. Jusqu'au 16 novembre 2019. 70'.

Stéphane Freiss déclame admirablement le roman autobiographique « La promesse de l’aube » de Romain Gary depuis plusieurs années ici et là et lecture après lecture, dit-il, il affine « le montage… cruel que d’avoir à amputer un texte qui lui tire une émotion presque à chaque page ».

Dans sa promesse de l’aube, Romain Gary fait le récit de son enfance et de sa jeunesse auprès de sa mère, une ancienne actrice russe portée par un amour et une foi inconditionnelle pour son fils. L'histoire, pleine d'humour et de tendresse, raconte la lutte ininterrompue qu'elle va mener contre l'adversité et l'énergie extravagante qu'elle va déployer pour qu'il connaisse un destin grandiose de pianiste, danseur, chanteur,… et les efforts de Romain qui est prêt à tout pour faire coïncider sa vie « avec le rêve naïf de celle qu'il aime ».

Il n’est pas bon, dit le héros du roman qui n’est autre que Romain Gary lui-même, « d’être tellement aimé, si jeune si tôt. Ça vous donne de mauvaises habitudes. On croit que c’est arrivé. On croit que ça existe ailleurs, que ça peut se retrouver. On compte là-dessous. On regarde, on espère, on attend. Avec l’amour maternel, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais. On est ensuite obligé de manger froid jusqu’à la fin de ses jours ».