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Théâtre : L'idiot, de Fiodor Dostoïevski, vu par Thomas Le Douarec

Par Alfredo Allegra | LEXTIMES.FR |
L'idiot, de Fiodor Dostoïevski, au théâtre 14. Photo Lot. L'idiot, de Fiodor Dostoïevski, au théâtre 14. Photo Lot.

« L'idiot » (2018), de Thomas Le Douarec, d'après le roman éponyme (in Le Messager russe, Roussky Vestnik, 1868-1869) de Fiodor Dostoïevski (1821-1881). Mise en scène par Thomas Le Douarec. Avec Arnaud Denis (Prince Leon Nicolaïevitch Mychkine), Thomas Le Douarec ou Gilles Nicoleau (Rogojine Parfione), Bruno Paviot (Lebedev), Daniel-Jean Colloredo (le général Epantchine et le général Ivolguine), Fabrice Scott (Gania Ivolguine), Marie Lenoir (la générale Epantchine, la générale Nina Alexandrovna Ivolguine et Daria), Marie Oppert (Aglaé Ivanovna Epantchine et une femme de chambre de Nastassia), Solenn Mariani (Adélaïde Epantchine, Varia Ivolguine et Totski) et Caroline Devismes (Nastassia Philippovna). Au théâtre 141 . Jusqu'au 30 juin 2018. 140'.

  • 1Théâtre 14, 20 avenue Marc Sangnier, Paris-14e. M° Porte de Vanves. Le lundi à 19h, du mardi au vendredi à 21h et le samedi à 16h. 25 €. Rés.: 01 45 45 49 77.

Ruiné et de retour en Russie pour essayer d’y rencontrer la bonne société, après quatre années passées en Suisse pour soigner son épilepsie et son mal-être, le prince Leon Nicolaïevitch Mychkine, un homme tellement bon, spontané et sincère comme un enfant qu’on en mangerait, est « l’Idiot » de Dostoïevski, tellement apprécié et adulé par beaucoup et moqué à gorge déployée par certains, qu’a réécrit et met en scène Thomas Le Douarac.

Plongé dans le monde des adultes avec les yeux innocents et le cerveau immature d’un enfant, le prince que l’on ne se prive pas de nommer l’idiot déconcerte autant qu’il interpelle les uns et les autres dans un questionnement direct ou indirect qui révèle le véritable caractère de la société d’alors qui n’a pas notablement changé par rapport à celle d’aujourd’hui.

Dans le rôle du prince, la prestation d’Arnaud Denis est tout-à-fait remarquable dans ce rôle qui lui va comme un gant, avec cette touche de bonté et de spontanéité candide qui ne le fait paraître « idiot » qu’aux yeux des véritables idiots. LexTimes craignait que ce spectacle qui débute à 21 heures et dure 2 heures 20’ sans entracte ne soit un peu long et fatigant mais en fait, on est tant captivé par l’intrigue et les rebondissements que le temps s’écoule sans que l’on s’en rende compte ou que l’on s’assoupisse.

 

 

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