Livres : Chronique d’un étudiant en M2

Chronique d'un étudiant en M2

Vous terminez votre master 1 en juin prochain et vous ne savez pas vers quoi vous diriger ? Pour moins de 15 euros, Nicolas Gentile vous fait partager son expérience comment il a passé la sélection en master de droit qui est « subordonnée à une sélection, parfois drastique », de « nombreux étudiants n’obt[enant] pas le master 2 qu’ils désirent » et d’autres voyant « toutes leurs candidatures rejetées ».

Autrement dit, si vous êtes nul et que vous vous demandez à quel master postuler, comment vous démarquer de vos petits camarades sans avoir obtenu des résultats exceptionnels ou comment écrire une lettre de motivation alors que votre redoublement en licence fait comme une vilaine tâche sur votre curriculum vitæ ou que vous n’avez fait pas de stage, cet opuscule Chronique d’un étudiant en M2Chronique d’un étudiant en M2. Comment j’ai passé la sélection en master de droit, Nicolas Gentile, préface de Patrick Morvan, Enrick B. Éditions, Paris, mars 2018, 217 p., 14,95 €. de Nicolas Gentile, qui a lui-même « mené sa barque intelligemment de Lyon à Paris II », selon Patrick Morvan qui en signe la préface, constitue un « guide précieux » pour vous aider à « sortir du lot » et vous « démarquer » de la masse des étudiants « passifs ou désabusés » sans être forcément le « premier de la classe ».

Les trois « principaux conseils » de Nicolas Gentile pour réussir « sa candidature en master 2 de droit » consistent à « présenter une candidature irréprochable, personnalisée et vendeuse », à « contacter les actuels/anciens étudiants pour obtenir des informations stratégiques » et, enfin, à « ne pas s’autocensurer, ni mettre tous ses œufs dans le même panier ».

De quoi frémir par le déluge de tous ces conseils, si, par extraordinaire, tous les Nicolas Gentile de France et de Navarre parvenaient facilement — à quel que niveau que ce soit — à « se vendre » en adaptant plus ou moins correctement une lettre de motivation standard, la sélection n’en sera toutefois, au cas particulier, que retardée au niveau du doctorat ou à l’occasion de l’entrée dans la vie professionnelle où la sélection et la lente et laborieuse montée des marches sont encore plus difficiles et plus rudes avec, à la clé, une « mort » rapide certaine assurée des plus faibles parvenus à un niveau qu’ils n’auraient jamais dû atteindre. Bonne chance à tous quand même and keep smiling !