Le Grand O de François Hollande : Et le rêve se fissura !

Doucement, de manière ininterrompue, au sommet de son impopularité avec à peine 12 % d’opinions favorables, une« simplification » qui en rajoute quasiment chaque fois une couche et qui complexifie chaque jour un peu plus davantage la vie des petits entrepreneurs et des réformes en pagaille mal engagées, mal comprises auxquelles il a, parfois, malgré tout, renoncé, le rêve du président de la République François Hollande commence à se fissurer et, petit à petit, presque réveillé, il a amorcé, doucement, une descente sur terre à l’occasion de sa prestation hier soir, à mi-mandat, sur TF1 et RTL, face à quatre Français « moyens » dans la « panade »et la probabilité qu’il finisse par trouver du pétrole dans les jardins de l’Élysée croît au fur et à mesure que se multiplient les promesses et engagements non tenus.

Dans cette émission « En direct avec les Français »sur « Quel avenir pour la France », le président concède que c’en est fini — ou presque — de son rêve français« la réalité est brutale […] le terrorisme est là […] les capitaux circulent […] », dit-il mais il reste néanmoins un être, un président,« normal » comme les autres avec un cœur, un esprit et tout le reste (pieds, mains, bouche, nez, oreille,…) qui mange des « frites » et qui se« cramponne depuis deux ans » en acceptant« critiques et trahisons » mais il ne faut pas« toucher la France » qu’il protège !

Après un passage sous les fourches caudines du journalistepeople Thierry Demaizière de l’émission Sept à Huit de TF1 qui l’interroge sur ses déplacements en moto le soir très tard, sa prédilection pour les palaces et sa détestation présumée des pauvres qu’il appelle les « sans dents », le chef de l’État est mis en face de quatre Français, surreprésentant les chômeurs (50 %) et les femmes (75 %), à qui il promet formation, emploi, retour de l’allocation de solidarité spécifique et moins de tracasseries administratives pour les entreprises, le tout sans un centime « d’impôt supplémentaire sur qui que ce soit » en 2015 voire jusqu’en 2017. On continue de rêver là, non ! ?

On en rirait si la situation n’était pas des plus sérieuses. □