Dette publique : Hausse de 0,9 % au second trimestre 2016

À la fin du deuxième trimestre 2016, la dette publique de Maastricht s'établit à 2 170,6 Md€, en hausse de 31,7 Md€ par rapport au trimestre précédent.
Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle augmente de 0,9 point par rapport au premier trimestre 2016, à 98,4 %. La dette publique nette augmente plus modérément (+24,9 Md€).
Les dettes de l'État, des administrations de sécurité sociale et des administrations publiques locales augmentent
Au deuxième trimestre 2016, la contribution de l'État à la dette croît de 29,8 Md€. Cette hausse provient pour l'essentiel de la dette négociable à long terme (+30,7 Md€). De plus, les dépôts des correspondants au Trésor augmentent de 0,6 Md€ et les encours de prêts de 0,1 Md€. En revanche, la dette obligataire à court terme diminue de 1,7 Md€.
La contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) à la dette augmente (+2,3 Md€), surtout du fait de la Cades qui emprunte 2,7 Md€ à des unités hors des administrations publiques et, dans une moindre mesure, du fait de l'Acoss (+0,8 Md€), de la MSA (+0,2 Md€) et de Pôle Emploi (+0,2 Md€). Au contraire, la Cnaf se désendette de 0,7 Md€ et l'Unedic de 0,8 Md€.
La contribution des administrations publiques locales (Apul) à la dette augmente légèrement (+0,4 Md€). Les régions s'endettent de 1,2 Md€. Au contraire, les communes se désendettent de 0,5 Md€ et les départements de 0,3 Md€. La contribution des autres Apul (régions, syndicats intercommunaux, organismes divers d'administration locale) est stable.
La dette des Odac diminue légèrement
La contribution des organismes divers d'administration centrale (Odac) diminue légèrement (-0,8 Md€) car la Caisse nationale des autoroutes (CNA) rembourse 0,5 Md€ de prêts à long terme et la Banque publique d'investissement (Bpifrance) en rembourse 0,4 Md€.