Cultes : La réalité historique du baptême est ineffaçable

Le baptême constitue un fait dont la réalité historique ne peut être contesté et il n’y a donc pas lieu d’ordonner l’effacement de sa mention du registre paroissial des baptêmes, a jugé la première chambre civile de la cour de cassation.
Baptisé deux jours après sa naissance, un quidam avait obtenu, en 2001, que la mention du reniement de son baptême fût inscrite en regard de son nom sur le registre des baptêmes mais il saisit néanmoins, en 2010, un tribunal d’une demande tendant à ce que la mention de son baptême soit complètement occultée du registre paroissial.
Pour rejeter la demande, les juges du fond
Au soutien du pourvoi, il était également soutenu qu’une institution religieuse ne peut pas conserver des données ayant trait à une personne qui ne relève plus de cette institution ou qui n’entretient plus de contacts réguliers avec elle et la conservation des données était exclue, avait-il fait plaider, « peu important les conditions d’accès à ces données [si] la personne a manifesté sa volonté de ne plus relever de l’institution et de n’avoir plus de contact avec elle ».
La première chambre civile de la cour de cassation