La Vague de Camille Claudel : Les tirages en bronze de Reine-Marie Paris validés mais ne sont pas des « originaux »

Semi-victoire pour Reine-Marie Paris, la petite-nièce de Camille Claudel, qui se trouve confortée, par la cour de cassation, dans son tirage de « La Vague » entièrement en bronze mais elle ne pouvait, en revanche, le qualifier d' « exemplaire original ».
Il s'agit de l'œuvre sculpturale de Camille Claudel, créée en 1902, intitulée« La Vague » et représentant, sur un socle en marbre, une vague en onyx prête à déferler sur un groupe de trois baigneuses en bronze formant une ronde. Un tirage de cette œuvre, entièrement en bronze, numéroté 3/8, réalisé par surmoulage, acquis par la société Dieleman Art et Bronze International auprès de Mme Paris, a été exposé en 1999 à la galerie Marbeau par un commissaire-priseur, en vue de sa vente aux enchères publiques, et présenté comme un« exemplaire original ».
C'est alors qu'une autre petite-nièce de l’artiste, estimant qu’il constituait une reproduction illicite de l’œuvre, a fait procéder, le 3 novembre 1999, à la saisie-contrefaçon du tirage incriminé, partiellement détruit par le service des domaines en cours de procédure. Depuis 13 ans, les héritiers de Paul Claudel, frère de Camille, se déchirent devant les juridictions civiles et pénales.
Dans ce volet civil de l'affaire, Reine-Marie Paris avait marqué plusieurs points dans les juges du fond
La première chambre civile de la juridiction suprême
Mme Paris avait donc le droit de faire ces quelques tirages de « La Vague »entièrement en bronze mais il s'agit de simples reproductions dont la valeur est dix ou vingt fois inférieure à celle d'un original.