Bugaled Breizh : Non-lieu validé par la cour de cassation

Le pourvoi des parties civiles contre l’arrêt de la chambre de l’instruction de Paris, confirmant l’ordonnance de non-lieu rendue par le juge d’instruction des chefs d’homicides involontaires dans l’affaire du Bugaled Breizh, a été rejeté.
Suite au naufrage, le 15 janvier 2004, avec cinq hommes d’équipage, du chalutier Bugaled Breizh, dans la Manche, au sud du cap Lizard, une information avait été ouverte contre X des chefs d’homicides involontaires.
Pour confirmer, plus de dix ans après les faits, l’ordonnance de non-lieu, la chambre de l’instruction de la cour d’appel Paris
Les juges avaient également retenu que le radeau de service perforé par le plongeur britannique hélitreuillé sur les lieux du naufrage — lequel avait dérivé sans couler et qui avait été ultérieurement récupéré par le chaluter l’Hermine — était avec certitude celui du Bugaled Breizh, ajoutant que les autorités britanniques avaient pleinement collaboré à l’information et que les documents protégés utiles à l’enquête ont été déclassifiées par les autorités françaises.
Les investigations multiples, complexes et minutieuses accomplies durant plus de dix ans, tant en France qu’à l’étranger, en avait déduit la chambre de l’instruction, n’ont pas permis d’identifier les causes du naufrage pour confirmer le non-lieu et estimer qu’ « aucune investigation complémentaire n’apparaît susceptible de servir à la manifestation de la vérité ».
Solution finale approuvée par la chambre criminelle de la cour de cassation