Politique
Le Conseil d'État a rejeté le recours de la présidente du Rassemblement national (RN, ex-Front national) Marine Le Pen à l’encontre de l’appréciation critique de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) qui avait retenu que les droits immobiliers déclarés dans sa déclaration de patrimoine du 28 juin 2017 n’avaient pas fait, en méconnaissance de l’article LO 135-1 du code électoral, l’objet d’une évaluation « exhaustive, exacte et sincère ».
Dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires fictifs d’eurodéputés FN depuis 2009, les juges d’instruction Claire Thépaut et Renaud Van Ruymbeke ont saisi jeudi dernier, à titre conservatoire, 2,04 des 2,5 millions d’euros d’aide publique que l’État devait verser ces jours-ci à l’ex-Front national (FN) devenu Rassemblement national (RN), ce qui pourrait le mettre en cessation de paiement dès la fin du mois d’août, selon sa présidente Marine Le Pen qui crie à l' « assassinat politique » et lance un appel aux dons « à tous ceux qui refusent que des juges militants puissent décider de la mise à mort d’une force politique ».
Les adhérents de la République en Marche ! ont reçu en ce début d'après-midi un courriel signé de « l’équipe » les informant que le scrutin portant sur les nouveaux statuts du mouvement était clos depuis hier soir minuit et qu’une écrasante majorité de 90,63 % s’est exprimée en faveur de leur adoption, le vote électronique ayant été prorogé de quinze jours par le juge des référés de Créteil à la suite d’un recours formé par une trentaine de marcheurs mécontents.
Une proposition de loi à l’initiative du sénateur LR des Côtes-d’Armor (Bretagne) Michel Vaspart visant à interdire « la mention du nom et de la photo de personnes autres que les candidats et suppléants sur les documents de propagande électorale » lors des élections nationales et locales a été enregistré à la présidence du Sénat mercredi 26 juillet.
Malgré la très haute estime qu’il a de lui-même et de son bilan exemplaire, le président la République François Hollande a (finalement) annoncé hier, en direct de l’Élysée et à l’ouverture du journal de 20 heures de France 2, qu’il renonce à briguer un second mandat et appelle à « un sursaut collectif qui engage tous les progressistes qui doivent s’unir dans ces circonstances parce que ce qui est en cause, ce n’est pas une personne, c’est l’avenir du pays ».
Le libéral-conservateur François Fillon a remporté hier très haut la main la primaire ouverte de la droite et du centre avec deux tiers des 4,5 millions de voix de militants et sympathisants qui ont fait le déplacement pour choisir celui qui sera vraisemblablement le prochain président de la République.
Anticipant l’effondrement du parti socialiste et le renoncement de François Hollande à un second mandat, l’ancien banquier d’affaires devenu ministre de l’économie et des finances en août 2014, Emmanuel Macron, a décidé de se mettre en marche pour l’Élysée et de lancer son propre mouvement pour ratisser un peu à gauche, un peu à droite et beaucoup au centre.
Le député des Bouches-du-Rhône, Jean-Pierre Maggi (app. PRG), a été mis en examen pour détournement de fonds publics, trafic d'influence et favoritisme, pour des faits remontant à l'époque où il présidait le Service d'incendie et de secours du département, a-t-on appris de sources concordantes.
La Russie a le droit de ne pas appliquer les décisions de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) si elles vont à l'encontre de la Constitution russe, selon une loi votée mardi par la Douma, préparant ainsi son refus de rembourser les ex-actionnaires du groupe Ioukos.
Le député LR des Yvelines Henri Guaino a été condamné en appel à 2 000 euros d'amende pour outrage à l'encontre du juge Jean-Michel Gentil après la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt.